Bao
le gros est ballotté dans le bateau où il
habite.
Le long de l'Arno, Bao barbotte, habile.
Bao blague avec un banc de cabillauds et cajole des
bébés barbeaux.
Bao barjaque avec des cachalots et clapote avec des bélougas.
Bao baguenaude sur l'eau dans son canot.
Bao adore l'aurore boréale et reste béat dès l'aube
australe.
Quand il est trop baba de tant de beau, comme un nabab
bardé de cadeaux,
Bao amarre son cargo et bâche
son chapiteau.
De
Bilbao à Bamako, de Bogota à Cuba, Bao
fait ses numéros avec brio.
Ce gros balourd n'est pas ballot.
De cabriole en cabriole, Bao caracole sous les bravos.
Sur un bras, ce diable de Bao ose des acrobaties sans
bobos.
À bord de son tacot bariolé, Bao abat
les obstacles en bloc. Badaboum !!
Allongé sur l'abdomen, Bao balance des balles
dans un bol.
Plus en bas ou plus en haut, le diabolo vole avec
Bao.
Adagio
ou allégro, Bao clôt le bal avec son banjo.
Ocarina, tuba ou bongo, tout est bon pour la nouba.
Bao, l'as du bel canto sans bémol a du bagou.
Abonné aux blabla, Bao emballe les badauds, de Bolzano ou d'Aubenas.
Chapeau
Bao ! Chapeau Bao !
Ovation pour Bao le gros !
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